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seconde guerre mondiale - Page 3

  • Operation Heartbreak de Duff Cooper

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    • la ruse, operation mincemeat, operation heartbreak, seconde guerre mondialerre, duff Cooper, Persephone BooksMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Operation Heartbreak ?

       "À l'occasion de la sortie du film la Ruse, avec tellement d'acteurs que j'aime, j'ai eu envie de découvrir ce roman édité chez Persephone Books, qui imagine un autre pan de l'histoire."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Willie Maryngton a toujours rêvé de partir à la guerre mais alors qu'il reçoit son ordre de déploiement, l'Armistice est signée. La Seconde Guerre Mondiale sera la bonne, c'est sûr, mais la vie n'a pas finie de jouer des tours à ce pauvre Willie. La mort non plus..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ce n'est peut-être pas un grand Persephone, de ceux qu'on pourrait décortiquer et analyser pendant des heures, comme c'est souvent le cas, mais j'aime de plus en plus ces romans qui s'attachent à décrire la vie d'hommes ordinaires et de tous les petits riens qui la compose. L'humour et l'ironie sont de plus bien présents et très appréciables. Cependant, moi qui n'aime pas les préfaces, j'ai trouvé qu'elle manquait ici, et j'ai regretté que l'opération Mincemeat ne soit pas mieux expliquée dès le début parce que tout l'intérêt de la vie de Willie, si je puis m'exprimer ainsi, réside dans cette manœuvre très ingénieuse d'espionnage anglais !"

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai passé un très bon moment de lecture et la fin est délectable. Tout y est, le rire, les larmes... J'ai d'autant plus envie de voir le film et je suis sûre que je penserai à Willie à chaque instant."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des Persephone Books ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Operation Heatbreak" ?

  • Le Maître du Haut Château de Philip K. Dick

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    • philip k. dick, le maître du haut château, prix Hugo, yi king, science fiction, hitlerMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Maître du Haut Château ?

       "Je suis fascinée par la seconde guerre mondiale et les personnalités telles que celle d'Hitler. Comment en arrive-t-on là, pourquoi ? Ce n'est pas pour rien que j'ai fait des études de psychologie. J'étais donc très intriguée par l'idée de ce livre, qui était dans ma wishlist depuis longtemps."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "En 1948, la seconde guerre mondiale s'achève sur une capitulation des Alliés. Hitler a gagné, l'Allemagne se partage les États-Unis avec le Japon et les américains deviennent un peuple soumis et dominé..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Qui résisterait à un tel résumé et à une telle couverture ? Pas moi, en tous cas. Pourtant, autant se le dire tout de suite, à part deux ou trois petites allusions, Hitler est complètement absent de ce roman. D'ailleurs, même les allemands y sont presque anecdotiques, puisque tous les protagonistes que l'on suit vivent sous l'occupation japonaise et cela fait quand même une grande différence. De ce point de vue là, c'est donc une déception. Mais le temps de me faire à l'idée puis de m'immerger dans ce monde complètement différent du notre, et j'ai enfin pu apprécier ma lecture. C'était un roman bien plus complexe que ce à quoi je m'attendais et qui n'aborde pas forcément des sujets que j'aurais pensé trouver là. J'ai donc pris le temps d'accompagner ma lecture de la réflexion nécessaire et exigée par l'auteur. En ce sens, j'ai trouvé que c'était une lecture exigeante, surtout si on veut aller au fond des choses mais pas désagréable pour autant. Et j'ai apprécié d'y retrouver des thèmes comme le Yi King et les synchronies, entre autres..."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Moi qui déteste généralement les fins trop vagues, voire ouvertes, j'ai vraiment aimé celle-ci. Je l'ai trouvé assez surprenante, malgré ce qu'en disent d'autres auteurs en postface, et tout à fait dans l'esprit du roman.

       En revanche, si je comprends l'intérêt d'avoir joint les deux chapitres supplémentaires que Philip K. Dick avait rédigé en vue d'une suite, j'aurais pour ma part préféré ne pas les lire parce qu'ils lèvent le voile sur cette conclusion justement, que j'avais appréciée telle qu'elle était."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la seconde guerre mondiale ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Le Maître du Haut Château" ?

    Catégories : Lire et Imaginer 0 commentaire
  • Nuit Mère de Kurt Vonnegut

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    • nuit mère, Kurt Vonnegut, gallmeister, totem americana, nazi, seconde guerre mondialeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Nuit Mère ?

       "J'ai étudié tout le catalogue des totems de Gallmeister à la recherche de pépites telles que celle-là : un auteur dont j'entends parler depuis longtemps et un sujet qui m'intrigue toujours."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Howard W. Campbell Jr. attend, dans une cellule à Jérusalem, d'être jugé pour crimes de guerre et nous raconte comment il en est arrivé là..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai été très déroutée par la façon dont est écrit ce roman. Il y a beaucoup d'humour pour un sujet si noir... Parfois, j'avais l'impression que cela nous tenait à distance du personnage principal, nous empêchait de le comprendre parfaitement, de compatir. Et en même temps, cela semble voulu. Howard W. Campbell tourne tout en ridicule parce que lui-même ne se pardonne pas et ne veut pas de notre compassion. En fait, c'est l'amertume qui se cache derrière tout ça et qui vient prendre le pas sur le reste petit à petit. C'est à la fois très intelligent et, comme je l'ai déjà dit, déroutant. Parce que c'est même sûrement encore plus après avoir refermé le roman que l'on en prend la mesure."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Là encore, beaucoup d'ironie et de violence dans cette fin. L'auteur fait mine de nous donner ce que nous attendons, ce que le héros attend depuis si longtemps, pour nous le retirer aussi sec. Kurt Vonnegut m'intrigue décidément énormément et pour arriver à mieux discerner mes propres sentiments, je crois qu'il me faudra à nouveau tenter l'expérience de sa plume."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des romans édités chez Gallmeister ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Nuit Mère" ?

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